DROITS DES FEMMES EN AFRIQUE, DU FORMEL AU RÉEL, LA LUTTE CONTINUE

Le 31 juillet est la journée internationale de la femme africaine ; c’est l’occasion de mettre l’accent sur les droits des femmes africaines, de souligner les avancées, et de revendiquer l’atteinte de l’égalité totale.

En effet, les africaines ont, conquis l’égalité formelle. Le principe de l’égalité entre les africaines et les africains est acquis. Tous les pays ont pris des mesures pour assurer le respect de tous les droits humains des femmes et construire l’égalité entre les sexes. Les législations des pays africains se sont ainsi débarrassé progressivement des avatârs des législations Judéo-chrétienne et islamo-arabe, vestiges de la colonisation qui contribuaient éhontément à la violation des droits des africaines par leur infériorisation.

Pourtant, tout n’est pas acquis. Les droits formels des africaines tardent à devenir des droits réels. Si au niveau du concept de l’égalité le principe est acquis, le vécu des africaines reste encontre teinté de violation systématique de leurs droits humains. La lutte actuelle veut passer des droits formels au droits réels, afin que le vécu des africaines soit le reflet des droits qui leurs sont reconnu, afin qu’avec les africains, elles contribuent à bâtir une meilleure Afrique, d’ÉGALE À ÉGAL.


Célébrons la résilience des africaines !

Le 31 Juillet de chaque année, se célèbre la journée internationale de la femmes africaine. Le Comité Camerounais de Promotion des Droits Humains des Femmes a choisi de célébrer la journée internationale de la femme africaine 2020 en mettant de l’avant la résilience des africaines qui, contre vents et marées, malgré l’impérialisme, le pillage des ressources naturelles, le sur armement du continent, le terrorisme, le racisme, le sexisme, les crises économiques, les catastrophes naturelles, les épidémies tiennent la barre du développement en travaillant sans relâche pour le relèvement des communautés.

Les femmes africaines sont les seules au monde, à ne recevoir aucune aide publique pour subvenir aux besoins de leurs familles et aux leurs. Tandis qu’ailleurs les femmes bénéficient de l’argent public pour satisfaire leurs besoins de base à travers les programmes de solidarité sociale, des facilités de logement, la gratuité des soins de santé, la garanti d’une éducation gratuite et universelle pour leurs enfants, les africaines travaillent dur pour payer pour tout ce dont elles ont besoin. Elles sont dans les bureaux, dans les champs, dans les marché, dans les carrefour, pour créer, cultiver, vendre, acheter…Telles des abeilles dans une ruches elles travaillent du matin au soir et du soir au matin exercent tous métier possibles et imaginables.

Pour célébrer ces femmes de l’ombre, ces femmes qui portent l’Afrique à bout de bras, le Comité Camerounais de Promotion des Droits Humains des Femmes lance sur les réseaux sociaux le défi : FAR (Femme Africaine Résiliente) durant tout le mois d’aout 2020.

Il s’agit de nominer trois personnes en leur demandant de présenter et de rendre hommage une africaine de leur entourage qui aura marqué leur vie par ces petites choses qui transforment une existence. L’idéal est d’avoir une image ou une photo qui présente la femme en question et un court texte qui nous raconte comment elle a marqué votre vie. Pour participer au défit cliquez icic https://www.facebook.com/CPDF2000/